Desperfectos

SET Espai d’Art (chez Galería Nueva)
Madrid, Espagne
Octobre 2021

Pour l’exposition individuelle Desperfectos, j’ai presenté trois projets : Plotter de paseo (plotter de marche), Transportistas (transporteurs) y Averses.


Plotter de paseo (plotter de marche)

En continuant mes recherches autour de l’idée de faire de l’art en marchant, j’ai fabriqué un plotter de marche qui utilise la gravité et les mouvements de mon corps pour actionner différents mécanismes et créer des dessins à partir de mes cheminements.


Transportistas (transporteurs)

J’ai construit cinq boîtes pour envoyer cinq œuvres depuis mon atelier en France jusqu’à la galerie à Madrid. Une boîte est censée protéger l’œuvre mais dans ce cas, j’ai peint sur la partie extérieur de la boîte. Au lieu de la protéger, la boîte aide à la détérioration de l’œuvre. J’ai imaginé ce projet comme un collaboration entre les transporteurs et moi. J’ai construit, peint et manipulé les boîtes avec une précaution maximale jusqu’au moment où je les ai confiées au transporteurs. À partir de ce moment précis, j’ai perdu le contrôle de l’état des oeuvres. Je n’ai découvert le résultat final qu’à mon arrivée à la galerie à Madrid.

– T1 et T2 ont été envoyées avec La Poste (Colissimo),
– T3 a été envoyée avec TNT,
– T4 a été envoyée avec UPS,
– T5 a été envoyée avec DHL.


Averses

Œuvres créées pour l’exposition individuelle Sérendipité au centre d’art Hangar 107 à Rouen en juillet 2021.

Dans la lignée de mes recherches autour de l’altération d’œuvres d’art par des facteurs extérieurs et difficilement contrôlables, j’ai décidé de profiter de la météo normande pour faire le tour du centre d’art à chaque averse en me protégeant de la pluie sous une œuvre. La séquence de lignes colorées parallèles tracée avec des feutres est endommagée par les gouttes d’eau qui font déteindre l’encre. Le temps d’exposition étant le même à chaque sortie, la particularité de chaque averse peut s’apprécier dans le résultat. Grosses gouttes espacées, petite pluie fine ou averse intense laissent une empreinte différente sur l’encre.

Set Espai d’Art
Galería Nueva

Plus d’info : https://galerianueva.com/galerias/setespaidart/

Sérendipité

Centre d’art Hangar 107
Rouen, France
Juillet 2021

Eltono-Serendipity-20

Pour l’exposition individuelle Sérendipité, j’ai présenté huit différentes séries d’oeuvres : deux peintures murales génératives, quatre expérimentations dans la rue, une installation murale interactive et un projet de sculptures génératives.

Averses

Dans la lignée de mes recherches autour de l’altération d’œuvres d’art par des facteurs extérieurs et difficilement contrôlables, j’ai décidé de profiter de la météo normande pour faire le tour du centre d’art à chaque averse en me protégeant de la pluie sous une œuvre. La séquence de lignes colorées parallèles tracée avec des feutres est endommagée par les gouttes d’eau qui font déteindre l’encre. Le temps d’exposition étant le même à chaque sortie, la particularité de chaque averse peut s’apprécier dans le résultat. Grosses gouttes espacées, petite pluie fine ou averse intense laissent une empreinte différente sur l’encre.

SM7

Les sculptures SM7 sont une réitération du protocole Modo n.°7 en volume. Huit formes différentes sont générées et agencées de façon à ce que la sculpture soit stable. Une fois l’équilibre trouvé, les pièces moulées sont assemblées et la sculpture est figée.

55 panneaux

En suivant un protocole génératif, 55 compositions abstraites ont été peintes sur des panneaux de bois de 50 x 50 cm. Le système d’accrochage permet de déplacer facilement les panneaux. Ainsi, tout au long de l’exposition, le public est invité à permuter les panneaux pour faire évoluer la composition.

Modo n.°46

En tirant parti de l’avancé technologique des NFT dans l’art génératif numérique, j’ai installé un code en ligne pour permettre à seize collectionneurs de générer seize compositions abstraites numériques. Chacune d’entre elles a été peintes sur le mur en respectant l’ordre de génération. Le résultat final n’a été découvert qu’à la fin de la peinture car aucune simulation de la composition complète n’a été préalablement réalisée.

https://www.eltono.com/lab/projects/modo46/

RUFO

Une composition abstraite est peinte sur une planche de bois et une corde y est attachée. Je promène la planche, face peinte au sol, sur un parcours en boucle défini à l’avance. Le résultat n’est découvert qu’à la fin du parcours. À Rouen, j’ai choisi de promener huit planches sur des parcours empruntant les quais et les ponts autour de la Seine.

Modo n.°45 (réitération Modo n.°7)

Après avoir découvert un quadrillage parfait de 7 x 7 cases sur la cimaise centrale, la peinture murale générative Modo n.°45 a été peinte en suivant le protocole Modo n.°7.

Pierres peintes

À mon arrivée, je suis parti à la recherche de pierres aux alentours du centre d’art. J’ai peint chaque pierre avec trois couches successives de couleurs différentes. J’ai ensuite emmené les pierres sur la rive droite de Rouen et je leur ai donné des coups de pied pour les faire rouler en suivant des parcours prédéfinis. Certaines d’entre elles ont été lâchées dans les pentes du Mont-Saint-Aignan et une seule, la plus grosse, a roulé sur la rive gauche autour du centre d’art.

Détours

Parcours aléatoires (x5) exécutés à Niort en 2017 pour l’exposition La Ville et le Mouvement organisée par Winterlong Gallery.

Pour un temps défini à l’avance, je me promène en ville avec un dé dans la poche. À chaque intersection, j’utilise le dé pour savoir dans quelle direction je dois continuer à marcher. Les données GPS du cheminement parcouru sont enregistrées et une sculpture est créée à partir du résultat. La sculpture est présentée comme une œuvre abstraite, résultat de mes mouvements aléatoires dans la ville.

Vues de l’exposition :

Merci à toute l’équipe du Hangar 107, Jean Guillaume, Nicolas, Marc, Kim, Théo, Caro, Marilou et Gabin.

Photos: Juan Cruz, Jean Guillaume Panis et Eltono.

Anomalías

SET Espai d’Art
Plaza Miracle del mocadoret 4, Valence, Espagne
15 septembre – 11 novembre 2017

www.setespaidart.com

Je suis toujours à la recherche de systèmes pour faire participer la ville à mon processus créatif. Je réalise chaque expérimentation en série, de façon rigoureuse et méthodique, pour pouvoir comparer les résultats. En exécutant ces expérimentations, je me retrouve très souvent en situation de décalage par rapport à la réalité qui m’entoure. Dans la routine de la ville, mes actions peuvent être perçues comme des anomalies. L’oeuvre générée fonctionne comme témoin de l’expérience vécue entre l’artiste et la ville.

6 aros (6 cerceaux)

Sur une carte de Valence, j’ai cherché des itinéraires dont la forme soit le plus circulaire possible. J’en ai retenu 6 aux caractéristiques adéquates. J’ai crée une sculpture à partir de chaque itinéraire. J’ai ensuite fait rouler chaque sculpture dans la ville sur le parcours qu’elle représente. Chaque promenade varie de 1 à 6 km. Les sculptures sont exposées dans la galerie dans l’état que la promenade les a laissées.

Piedras pintadas (pierres peintes)

J’ai cherché des pierres dans les rues aux alentours de la galerie. J’ai réussi à en trouver 14. Pour chaque pierre, j’ai soigneusement noté le lieu où elle a été trouvée. J’ai emmené toutes les pierres dans l’atelier et je les ai peintes avec trois couches de trois couleurs différentes. Ensuite, j’ai ramené chaque pierre à l’endroit où elle a été trouvée et je l’ai promenée à coups de pied dans les rues de la ville jusqu’à ce qu’elle franchisse le pas de la porte de la galerie.

Dibujos en la EMT (dessins dans le bus)

Cherchant toujours à m’échapper de la commodité de l’atelier, j’ai fait des dessins assis à l’intérieur des autobus de la ville de Valence. J’ai reproduit 12 fois la même composition durant 12 trajets sur différentes lignes urbaines. Chaque imperfection sur les dessins est le fruit des gènes occasionnées par les mouvements du trajet. Non seulement je n’avais pas le contrôle absolu de mon dessin, mais je ne contrôlais pas non plus où m’emmenait l’expérience ; en relevant la tête à la fin de chaque dessin, dans presque tous les cas, j’étais complètement perdu.

Crossroad #3

Doppelgaenger Gallery
Via Verrone 8, Bari, Italie
Double exposition individuelle avec les artistes italiens Sten&lex
4 mai – 20 septembre 2017

www.doppelgaenger.it

Trois différents travaux ont été présentés :

Percorsi Aleatori, trois représentions sur papier de trois itinéraires aléatoires de 10 minutes chacun exécutés dans les rues de Bari Veccia à l’aide d’un dé placé dans ma poche.

Esculture Casuali, une expérimentation sculpturale dans laquelle la longueur et l’angle de chaque segment qui compose la sculpture sont déterminés au hasard.

Morceaux Choisis, huit pièces en bois découpées de façon aléatoire en suivant les règles de la peinture murale générative Modo n.º7.

Fluctuación

Galerie Antonia Puyó
Rue Madre Sacramento 31, Saragosse, Espagne
29 septembre – 19 novembre 2016

Cette nouvelle série de travaux a été construite à partir d’itinéraires générés en marchant aléatoirement dans les rues de Saragosse. L’exercice consiste à marcher durant une demi-heure dans la ville et d’utiliser un dé à chaque intersection pour décider oú la promenade doit continuer. L’artiste et près de 60 participants ont éxécuté l’experience et le resultat à été traduit sous différentes formes: une peinture murale dans le parc des Delicias, trois sculptures, trois collages, cinq papiers découpés et une vidéo.

Photos : Daniel Pérez

Modo n.º11 – peinture générative et participative :
4 jours et plus de 60 participants – projet commissionné par la galerie Antonia Puyó pour le festival Asalto.

Photos : galerie Antonia Puyó et Festival Asalto

Texte d’Estela Rojo (en espagnol) :

TRANSITAR Entre DELICIAS (Y GALERIAS)

Explorar, experimentar, observar, participar o deambular son términos ya habituales en el trabajo de Eltono. Artista del espacio público, como él se define, crece artísticamente desde la práctica vinculada al graffiti más puro, para evolucionar en la búsqueda de soportes y lenguajes que no sólo actúen en el espacio público sino que lo activen, generando líneas de reflexión sobre nuestra forma de relacionarnos y mirar nuestro entorno inmediato.
Sus acciones se han revelado la mayoría de las veces a través de la geometría y los colores planos, generando un código muy personal cargado de simbologías cercanas a lo caligráfico que interactuan con el espacio y hacen partícipe al contexto arquitectónico. El azar es uno de los condicionantes importantes que marca la dirección de su ir, introduciendo la aleatoriedad y el juego en sus procesos. Aparecen componentes lúdicos que tienen que ver con esa idea del disfrute, de la libertad del salir a vivir la calle y dejarse llevar por elementos que ella misma le proporciona, a veces de forma imprevisible, otras marcada por formulas autoimpuestas. Eltono pinta, arrastra, pega, clava, mide, genera nuevas experiencias desde la exploración y la deriva. Un sinfín de posibilidades, combinaciones y experimentos que van renovando su propia investigación formal.

Nacido en Francia su transitar vital le ha llevado a dejar una fuerte huella en España donde ha vivido durante más de una década formando parte de colectivos como Equipo Plástico, Noviciado 9 o trabajando junto a artistas como Nuria Mora, Momo y Luce entre otros. De esta forma su trabajo ha ido constituyéndose como uno de los referentes en el arte urbano español desde inicios de los noventa, en plena efervescencia del movimiento, hasta nuestros días. “De Madrid al cielo” dicen, en su caso Pekín, Londres, México, Varsovia etc… son numerosas las ciudades que recogen la huella de su “deambular” por las calles, a veces de forma clandestina y en otras bajo proyectos amparados por galerías e instituciones.
Este es el contexto en el que hoy nos encontramos: el espacio privado, un reto al que ya se ha enfrentado en numerosas ocasiones y que aborda como una más de las “tensiones” que un artista urbano afronta. En su caso este conflicto de “territorio a combatir” lo resuelve apropiándose de ese lugar como si se tratara de un mero contenedor de experimentos, una base logística o un escaparate más. Disuelve las fronteras convirtiendo la galería en un espacio para la invitación, donde romper barreras que separan al artista de aquel que ¿no lo es? proponiéndole, eso sí, sus propias reglas del juego. Genera dinámicas cercanas al espectador y formas colaborativas de producción ya que el propio visitante puede compartir mediante un dibujo su propia exploración del recorrido y colocarlo junto a las piezas de Eltono estableciendo innumerables diálogos.
El resultado de sus acciones en el Barrio de las Delicias, durante el festival ASALTO y en el entorno de la galería, se recogen en la sala de forma abierta, proponiendo enlaces con la experiencia directa del territorio urbano. Pasear por lugares conocidos y compartir esos recorridos por los que el propio artista se ha dejado llevar en un proceso de descubrimiento, hace que el concepto de transitar o recorrer el mismo espacio tome gran importancia en la configuración de la psicogeografía del barrio.
El artista reivindica a través de sus acciones y sus piezas un arte de contexto, incidiendo en su dimensión social. Nos hace conscientes del poder transformador del trabajo artístico en nuestra propia percepción de los lugares cotidianos, mediante un gesto tan sencillo y revelador como… caminar.

www.antoniapuyo.com
www.festivalasalto.com

Lugares Comunes

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Luce + Eltono
SET Espai d’Art

Plaza Miracle del mocadoret 4, Valencia, Spain
November 13th 2015 – January 12th 2016

lugars-comunes-luce-eltono

“Lugares Comunes” was my first collaboration with Spanish artist Luce. We worked during three weeks on four installations based on observations and experiences we had around the city of Valencia.

1 – Escalera Butrón (break-in ladder):

This piece is about making holes in abandoned plot walls so we can facilitate the access to their interior. The holes were punched following a zig-zag pattern so that they could be used as a ladder. We used hammers and chisels and the holes came out irregular because they were made quickly and illegally. The size had to be big enough so a foot could fit in it. In the gallery, we showed five full scale “break-in ladders” made of wood. They were exact life size replicas and included the same shape, dimensions and arrangement for each hole. Reproducing the holes in wood had to be done rigorously and required precision and accuracy, which was a direct contrast to the way the holes were randomly produced on the street with a hammer and a lot of adrenaline.

2 – Periscopio (periscope):

This is a hollow omega shaped structure we build to be placed on top of deserted plot walls. Inside, a set of mirrors allowed us to literally see through the wall. We attached wheels so the artifact could be moved horizontally offering the viewer a proper exploration of the inside of the plots. In the gallery, we built a wall to support the periscope and showed a video of how people used it to see through different walls around the city.

3 – Asientos Acondicionados (seat conditioner):

All around the city, we observed a lot of unused L shaped brackets on places where an air conditioning unit used to be installed. We decided to exploit them to install a seat. The seat and the backrest leaned on the L squares mounted on the facade of the buildings. For the exhibition, we installed L brackets to set-up one chair and we showed four photographs of one of us sitting on it. These self-portraits served as a witnesses to the performances in the street as well as an opportunity for the public to see the artists enjoying the devices as they contemplate the city from a novel point of view.

4 – Compas (compass):

We used eight wood sticks of different lengths with a hole drilled on one side and a wax crayon attached to the other. In the street, we looked for unused screws coming out of the walls to hang them. These screws became center points to draw curves playing with the restrictions imposed by the position of the screw, the size of the stick and the surrounding elements. Inside the gallery, we reproduced a real situation that we observed in the street formed by eight screws and used the sticks to draw lines on one of the gallery walls. We made eight small scale drawings on paper that serve as a proof of the completion of the mural.

Extras:

Additional actions we did during the preparation of the show. Experimentations that we didn’t show in the exhibition but that were part of the process.

 

Pictures of the show:

Varianti

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Ritmo
Via Grotte Bianche 62, Catania, Italy
June 9th – August 31st 2014

MOMO & Eltono

Inspired by the nearby market and particularly its cleaning activity, we designed 6 shapes and made up a device to generate random compositions with them. By shaking the device, we generated and documented hundreds of compositions; 52 were chosen, reproduced as collages and framed.

Video showed during the exhibition:

eltono-momo-varianti10
(Click on the picture to enlarge)

These artworks are for sale through the Ritmo gallery.

Amalgama

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Slowtrack
C/ Cañizares 12, Madrid, Spain
March 27 – May 26 2014

First room:
Boîte à Compositions: www.eltono.com/exhibitions/solo/amalgama/boite-a-compositions
Modulo L: www.eltono.com/exhibitions/solo/amalgama/modulo-l
Nebulosas: www.eltono.com/exhibitions/solo/amalgama/nebulosas
Road Prints: www.eltono.com/exhibitions/solo/amalgama/road-prints
Patio:
Armatoste: www.eltono.com/exhibitions/solo/amalgama/armatoste
Second room:
I presented the outcome of 7 walks I did in Beijing for the Promenades project: www.eltono.com/projects/promenades

If you are interested in purchasing any of these pieces, please contact the gallery: www.slowtracksociety.com

Pictures by Eltono and ©Miguel Rosón (www.v15.es)
Thanks LUCE, Esther, Dani and Greta, Nov9 and everybody at Slowtrack.