Oriflammes

Bourdeilles, France
Juin 2022

Projet réalisé en collaboration avec la commune de Bourdeilles et l’Agence culturelle départementale de Dordogne-Périgord.

Sur une invitation de l’Agence culturelle départementale et de la commune de Bourdeilles, j’ai conçu une série de compositions graphiques pour la Grand rue du village. Ce travail a fait l’objet d’ateliers participatifs menés avec plus de soixante-dix habitants. Cette installation marque le lancement officiel d’une consultation collective initiée par la mairie concernant le futur réaménagement urbain et paysager de la ville.

J’ai collaboré avec les élèves de l’école primaire, des habitants volontaires, ainsi que les résidents du foyer d’accueil médicalisé La Prada et de l’EHPAD Les Deux Séquoias. À partir d’éléments architecturaux, j’ai créé vingt-quatre formes et défini une palette de couleurs. J’ai présenté aux participants un protocole graphique et ludique basé sur le hasard des jets de dés. Chaque numéro correspondait à une forme, une orientation et une couleur. Les lancers de dés ont ainsi généré plus de deux cents motifs qui m’ont permis de composer les oriflammes.

Participants, de 6 à 101 ans :
Erinne, Emma, Lisa, Elvin, Antoine, Loup, Luther, Arthur, Joseph, Alice, Margot, Abel, Céline, Guy, Patrick, Elie, Nolan, Solange, Chantal, Alexis, Killyan, John, Jessica, Clara, Nathalie, Pierre, Paulette, Simone, Hameury, Jean-Claude, Marie, Alain, Christine, Nicolas, Maria, Marie-Colette, Joan, Lorenzo, Thomas, Camille, Soyann, Flore, Sasha, Maëlys, Ethan, Adèle, Yoann, Jaja, Hugo, Jules V, Léo, Lulu, Océane, Elisa, Léon, Jules F, Mélissa, Eywa, Ladig, Kyllian, ainsi que leurs enseignants et animateurs.

Production :
Mairie de Bourdeilles & Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord – 2022

Photos : Eltono

Averses

Centre d’art Hangar 107
Rouen, France
Juillet 2021

Œuvres créées pour l’exposition individuelle Sérendipité : www.eltono.com/exhibitions/solo/serendipite

Averses

Dans la lignée de mes recherches autour de l’altération d’œuvres d’art par des facteurs extérieurs et difficilement contrôlables, j’ai décidé de profiter de la météo normande pour faire le tour du centre d’art à chaque averse en me protégeant de la pluie sous une œuvre. La séquence de lignes colorées parallèles tracée avec des feutres est endommagée par les gouttes d’eau qui font déteindre l’encre. Le temps d’exposition étant le même à chaque sortie, la particularité de chaque averse peut s’apprécier dans le résultat. Grosses gouttes espacées, petite pluie fine ou averse intense laissent une empreinte différente sur l’encre.

Merci à toute l’équipe du Hangar 107, Jean Guillaume, Nicolas, Marc, Kim, Théo, Caro, Marilou et Gabin.

Photos: Juan Cruz, Jean Guillaume Panis et Eltono.

G.A.S.

(gravures au sol)

Système d’impression au sol exploitant les mouvements de la rue. Chaque gravure est exposée au traffic pour une durée minimum d’une heure.

Photos : Eric Surmont et Eltono
Vidéos : Victor Thiré

Desperfectos

SET Espai d’Art (chez Galería Nueva)
Madrid, Espagne
Octobre 2021

Pour l’exposition individuelle Desperfectos, j’ai presenté trois projets : Plotter de paseo (plotter de marche), Transportistas (transporteurs) y Averses.


Plotter de paseo (plotter de marche)

En continuant mes recherches autour de l’idée de faire de l’art en marchant, j’ai fabriqué un plotter de marche qui utilise la gravité et les mouvements de mon corps pour actionner différents mécanismes et créer des dessins à partir de mes cheminements.


Transportistas (transporteurs)

J’ai construit cinq boîtes pour envoyer cinq œuvres depuis mon atelier en France jusqu’à la galerie à Madrid. Une boîte est censée protéger l’œuvre mais dans ce cas, j’ai peint sur la partie extérieur de la boîte. Au lieu de la protéger, la boîte aide à la détérioration de l’œuvre. J’ai imaginé ce projet comme un collaboration entre les transporteurs et moi. J’ai construit, peint et manipulé les boîtes avec une précaution maximale jusqu’au moment où je les ai confiées au transporteurs. À partir de ce moment précis, j’ai perdu le contrôle de l’état des oeuvres. Je n’ai découvert le résultat final qu’à mon arrivée à la galerie à Madrid.

– T1 et T2 ont été envoyées avec La Poste (Colissimo),
– T3 a été envoyée avec TNT,
– T4 a été envoyée avec UPS,
– T5 a été envoyée avec DHL.


Averses

Œuvres créées pour l’exposition individuelle Sérendipité au centre d’art Hangar 107 à Rouen en juillet 2021.

Dans la lignée de mes recherches autour de l’altération d’œuvres d’art par des facteurs extérieurs et difficilement contrôlables, j’ai décidé de profiter de la météo normande pour faire le tour du centre d’art à chaque averse en me protégeant de la pluie sous une œuvre. La séquence de lignes colorées parallèles tracée avec des feutres est endommagée par les gouttes d’eau qui font déteindre l’encre. Le temps d’exposition étant le même à chaque sortie, la particularité de chaque averse peut s’apprécier dans le résultat. Grosses gouttes espacées, petite pluie fine ou averse intense laissent une empreinte différente sur l’encre.

Set Espai d’Art
Galería Nueva

Plus d’info : https://galerianueva.com/galerias/setespaidart/

Sérendipité

Centre d’art Hangar 107
Rouen, France
Juillet 2021

Eltono-Serendipity-20

Pour l’exposition individuelle Sérendipité, j’ai présenté huit différentes séries d’oeuvres : deux peintures murales génératives, quatre expérimentations dans la rue, une installation murale interactive et un projet de sculptures génératives.

Averses

Dans la lignée de mes recherches autour de l’altération d’œuvres d’art par des facteurs extérieurs et difficilement contrôlables, j’ai décidé de profiter de la météo normande pour faire le tour du centre d’art à chaque averse en me protégeant de la pluie sous une œuvre. La séquence de lignes colorées parallèles tracée avec des feutres est endommagée par les gouttes d’eau qui font déteindre l’encre. Le temps d’exposition étant le même à chaque sortie, la particularité de chaque averse peut s’apprécier dans le résultat. Grosses gouttes espacées, petite pluie fine ou averse intense laissent une empreinte différente sur l’encre.

SM7

Les sculptures SM7 sont une réitération du protocole Modo n.°7 en volume. Huit formes différentes sont générées et agencées de façon à ce que la sculpture soit stable. Une fois l’équilibre trouvé, les pièces moulées sont assemblées et la sculpture est figée.

55 panneaux

En suivant un protocole génératif, 55 compositions abstraites ont été peintes sur des panneaux de bois de 50 x 50 cm. Le système d’accrochage permet de déplacer facilement les panneaux. Ainsi, tout au long de l’exposition, le public est invité à permuter les panneaux pour faire évoluer la composition.

Modo n.°46

En tirant parti de l’avancé technologique des NFT dans l’art génératif numérique, j’ai installé un code en ligne pour permettre à seize collectionneurs de générer seize compositions abstraites numériques. Chacune d’entre elles a été peintes sur le mur en respectant l’ordre de génération. Le résultat final n’a été découvert qu’à la fin de la peinture car aucune simulation de la composition complète n’a été préalablement réalisée.

https://www.eltono.com/lab/projects/modo46/

RUFO

Une composition abstraite est peinte sur une planche de bois et une corde y est attachée. Je promène la planche, face peinte au sol, sur un parcours en boucle défini à l’avance. Le résultat n’est découvert qu’à la fin du parcours. À Rouen, j’ai choisi de promener huit planches sur des parcours empruntant les quais et les ponts autour de la Seine.

Modo n.°45 (réitération Modo n.°7)

Après avoir découvert un quadrillage parfait de 7 x 7 cases sur la cimaise centrale, la peinture murale générative Modo n.°45 a été peinte en suivant le protocole Modo n.°7.

Pierres peintes

À mon arrivée, je suis parti à la recherche de pierres aux alentours du centre d’art. J’ai peint chaque pierre avec trois couches successives de couleurs différentes. J’ai ensuite emmené les pierres sur la rive droite de Rouen et je leur ai donné des coups de pied pour les faire rouler en suivant des parcours prédéfinis. Certaines d’entre elles ont été lâchées dans les pentes du Mont-Saint-Aignan et une seule, la plus grosse, a roulé sur la rive gauche autour du centre d’art.

Détours

Parcours aléatoires (x5) exécutés à Niort en 2017 pour l’exposition La Ville et le Mouvement organisée par Winterlong Gallery.

Pour un temps défini à l’avance, je me promène en ville avec un dé dans la poche. À chaque intersection, j’utilise le dé pour savoir dans quelle direction je dois continuer à marcher. Les données GPS du cheminement parcouru sont enregistrées et une sculpture est créée à partir du résultat. La sculpture est présentée comme une œuvre abstraite, résultat de mes mouvements aléatoires dans la ville.

Vues de l’exposition :

Merci à toute l’équipe du Hangar 107, Jean Guillaume, Nicolas, Marc, Kim, Théo, Caro, Marilou et Gabin.

Photos: Juan Cruz, Jean Guillaume Panis et Eltono.

Détours Chaumont

Chaumont, France
Septembre 2020

Invité pour les Saisons Culturelles par la Direction des Politiques Culturelles de la ville de Chaumont, j’ai passé 10 jours à peindre dans les rues du centre ville pour créer un parcours graphique. J’ai peint un total de 55 œuvres plus ou moins cachées. Un livret a été édité par la ville pour inviter les habitants et les visiteurs à partir à la recherche des peintures. Les livrets sont a retirer dans les lieux suivants : Hôtel de Ville, office du tourisme, médiathèque Les Silos, les musées et Le Signe Centre National du Graphisme. Un jeu concours récompense les personnes qui auront trouvé la totalité des peintures.

saisonsculturelleschaumont.fr/evenement/detours-eltono

Funambuls

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Casal Solleric
Passeig del Born 27, Palma de Mallorca, Spain
April 2018

Curated by Jordi Pallarès

Mouldings:

Palma is full of architectural and decorative elements as interesting as they are peculiar. The artist select some of them to reproduced the space they generate cutting the three-dimensional negative space of these geometric fragments. They are shapes that one could easily touch and perfectly recognize with his finger. Wooden mouldings that the artist makes us locate and fit in while we discover others. A different look on the city aesthetic.

Rub:

One of the smallest street in the city has been intervened by the artist. Blue, red and green. The participants have to find it, rub their black backpacks on it and impregnate them with these colors. A dust that they will release immediately on the exhibition space walls with another body rub. A loading and downloading exercise where the contact of the body with the wall connects us with the city activity and leave some traces that talk about our presence in it. A subtle collective “pollination” that, beyond the possible accidents, wants to eliminate borders between indoor and outdoor while it gives back respect to the others and towards what’s on our back.

Random Itineraries:

By throwing a dice you can randomly stroll around the city. Randomness leads us into streets that we don’t usualy know while we’re playing and tracing the generated itinerary on a map. Absurd and persistent, open or closed, these broken lines show our activity when we act as funambulist. Geometric and irregular routes that, magnifying their scale, are reassigned and reinterpreted by the artist in the exhibition space.

Petrogliphs:

Following clues, the idea is to find images or signs that others carved in the walls’ stones. A calcareous stone typical from the Balearic Islands that register every type of interventions and erosion of the passing time. Walls where suggestive anonymous traces are detected and reproduced on paper. An activity that gives the opportunity to discover incisions as footprints accumulated by those that coincided in the same place transcending (beyond) time.

Chalk Line:

This activity consists in the making of a collective, generative and random mural drawing full of uncertain straight lines. Using the chalk line as a classic tool used in construction work, each participant marks a line that is the result of joining the coordinates of two points. Dice randomness choose the length and inclination of each line while the whip of the historic blue pigment marks the wall. The same pigment that is used to whitened clothes. Personalized distances that are traced with tension and liable to be returned to the street.

Exhibition view:

Pictures: Jordi Pallarès, Yago Marqués and Eltono
Graphic design: Javier Siquier

 

 

Résidence Palma

Festival Palma
Le Pavillon, Caen, France
Mars 2018

www.palmafestival.com

Résidence de 15 jours au Pavillon sur la pointe de la presqu’île de Caen.

Tourbillons :

Un jour, en traversant le barrage de l’Orne (un pont barrage construit en 1908 qui sert à réguler la marée), j’ai réalisé que devant chaque porte, du côté aval, l’eau formait de très puissants tourbillons. Quand je suis retourné sur le barrage le jour suivant, j’ai remarqué que les débris qui flottaient la veille étaient toujours en train de tourner au même endroit. J’ai compris que les tourbillons étaient si puissants que les objets pris dedans n’avaient que très peu de chance de s’échapper. J’ai donc eu l’idée d’y jeter des œuvres et d’observer ce qui allait se passer. Après 5 jours j’ai décidé de les récupérer et, non sans difficultés, j’ai réussi à les repêcher et à les rapporter à l’espace d’exposition.

Parcours aléatoires :

Le Pavillon, lieu de ma résidence et d’exposition de ses résultats, est situé au cœur de la Pointe de la presqu’île de Caen. C’est un territoire particulièrement intéressant, il est entouré d’eau (par le bassin St. Pierre, le canal de Caen à la mer, l’Orne et le canal Victor Hugo) et est en pleine transformation, alternant constructions modernes, vielles usines, bâtiments abandonnés, espaces verts planifiés et terrains vagues. Un espace dégagé, bien défini et propice à la déambulation aléatoire.

Pour cet exercice, j’ai défini 23 points sur le territoire à des endroits clés (angles de bâtiment, croisements, coins). Le but étant de marcher d’un point à un autre en choisissant aléatoirement le point suivant. Le parcours commence au point n.º1, passe par 10 points et termine à nouveau au point n.º1. Le résultat de chaque parcours a ensuite été matérialisé en bois coupé au laser avec l’aide du Fablab local au Dôme. Ils ont ensuite été peints et exposés au Pavillon. J’ai personnellement tracé 11 parcours et 6 ont été tracés par les participants d’un atelier au Fablab. Chaque sculpture représente un trajet de 30 à 40 minutes sur une distance de 2 à 3 km.